EnR-terrestres-panneaux-photovoltaiques-sol-projets-energies-renouvelables-terrestres-france

Depuis juin 2025, selon des informations relayées par la presse, le gouvernement envisage d’instaurer un moratoire sur les énergies renouvelables électriques terrestres. Ce moratoire concernerait l’éolien terrestre, le photovoltaïque au sol et l’agrivoltaïsme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

Un tel moratoire signifierait la suspension, voire l’arrêt, de l’instruction et du déploiement de nouveaux projets. Les conséquences seraient multiples : remise en cause des investissements en cours, perte de visibilité pour les acteurs économiques, incertitude sur la trajectoire de décarbonation et risques pour l’indépendance énergétique nationale. 

Dans ce contexte, deux organisations représentatives du secteur ont publié, le 26 septembre dernier, des prises de position officielles. Elles mettent en lumière les enjeux économiques, agricoles et énergétiques d’une telle décision. 

France Agrivoltaïsme a publié un communiqué de presse affirmant son opposition au moratoire. L’association rappelle que l’agrivoltaïsme produit une énergie décarbonée et compétitive tout en préservant la production alimentaire. Elle insiste sur la double valeur de cette approche : soutien agro-climatique aux exploitations et revenus complémentaires pour les agriculteurs, tout en apportant des bénéfices directs aux territoires. 

Le communiqué souligne qu’un arrêt brutal de la filière constituerait un « contresens historique ». Cela survient alors que de nombreux pays accélèrent leurs investissements dans le solaire. France Agrivoltaïsme met également en avant l’importance de la stabilité politique pour maintenir la confiance des acteurs économiques et garantir la continuité des projets engagés. 

France Renouvelables a adressé de son côté une lettre ouverte au Premier ministre pour exprimer ses inquiétudes face à la perspective du moratoire. L’organisation souligne d’abord la question de la cohérence démocratique. Elle rappelle que l’Assemblée nationale a rejeté quelques mois plus tôt une proposition de loi visant à instaurer un moratoire.

Elle met ensuite en avant les conséquences économiques et industrielles. Plus de 80 000 emplois directs et indirects dépendent de ces filières, et les investisseurs ont besoin de visibilité pour engager leurs capitaux. La lettre insiste sur le rôle des énergies renouvelables dans la réindustrialisation de la France et dans le maintien de sa compétitivité. 

Enfin, France Renouvelables alerte sur l’impact énergétique et budgétaire. Retarder le développement du solaire et de l’éolien reviendrait à prolonger la dépendance aux énergies fossiles. Le coût annuel de cette dépendance atteint 64 milliards d’euros. Les soutiens publics aux renouvelables sont, selon l’organisation, à la fois limités et utiles. Ils protègent les consommateurs contre la volatilité des prix et peuvent générer des recettes supplémentaires pour l’État.

Ces documents témoignent d’une forte mobilisation des acteurs des énergies renouvelables face à la perspective d’un moratoire. Celui-ci est perçu comme une mesure risquée. Il pourrait ralentir la transition énergétique, fragiliser les filières industrielles et créer une instabilité politique et économique.

Pour accompagner vos projets agrivoltaïques, Imagreen réalise des études de territoires, des études de faisabilité, des évaluations des impacts. Nous assurons également un suivi agronomique dans le temps. Regardez nos solutions ici, et contactez-nous.

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Depuis juin 2025, selon des informations relayées par la presse, le gouvernement envisage d’instaurer un moratoire sur les énergies renouvelables électriques terrestres. Ce moratoire concernerait l’éolien terrestre, le photovoltaïque au sol et l’agrivoltaïsme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

Un tel moratoire signifierait la suspension, voire l’arrêt, de l’instruction et du déploiement de nouveaux projets. Les conséquences seraient multiples : remise en cause des investissements en cours, perte de visibilité pour les acteurs économiques, incertitude sur la trajectoire de décarbonation et risques pour l’indépendance énergétique nationale. 

Dans ce contexte, deux organisations représentatives du secteur ont publié, le 26 septembre dernier, des prises de position officielles. Elles mettent en lumière les enjeux économiques, agricoles et énergétiques d’une telle décision. 

France Agrivoltaïsme a publié un communiqué de presse affirmant son opposition au moratoire. L’association rappelle que l’agrivoltaïsme produit une énergie décarbonée et compétitive tout en préservant la production alimentaire. Elle insiste sur la double valeur de cette approche : soutien agro-climatique aux exploitations et revenus complémentaires pour les agriculteurs, tout en apportant des bénéfices directs aux territoires. 

Le communiqué souligne qu’un arrêt brutal de la filière constituerait un « contresens historique ». Cela survient alors que de nombreux pays accélèrent leurs investissements dans le solaire. France Agrivoltaïsme met également en avant l’importance de la stabilité politique pour maintenir la confiance des acteurs économiques et garantir la continuité des projets engagés. 

France Renouvelables a adressé de son côté une lettre ouverte au Premier ministre pour exprimer ses inquiétudes face à la perspective du moratoire. L’organisation souligne d’abord la question de la cohérence démocratique. Elle rappelle que l’Assemblée nationale a rejeté quelques mois plus tôt une proposition de loi visant à instaurer un moratoire.

Elle met ensuite en avant les conséquences économiques et industrielles. Plus de 80 000 emplois directs et indirects dépendent de ces filières, et les investisseurs ont besoin de visibilité pour engager leurs capitaux. La lettre insiste sur le rôle des énergies renouvelables dans la réindustrialisation de la France et dans le maintien de sa compétitivité. 

Enfin, France Renouvelables alerte sur l’impact énergétique et budgétaire. Retarder le développement du solaire et de l’éolien reviendrait à prolonger la dépendance aux énergies fossiles. Le coût annuel de cette dépendance atteint 64 milliards d’euros. Les soutiens publics aux renouvelables sont, selon l’organisation, à la fois limités et utiles. Ils protègent les consommateurs contre la volatilité des prix et peuvent générer des recettes supplémentaires pour l’État.

Ces documents témoignent d’une forte mobilisation des acteurs des énergies renouvelables face à la perspective d’un moratoire. Celui-ci est perçu comme une mesure risquée. Il pourrait ralentir la transition énergétique, fragiliser les filières industrielles et créer une instabilité politique et économique.

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